Le Temps d'un Barbier

Déjà bonjour, ceci est une forme de respect.

Je suis très surpris de votre commentaire, tout comme vous c’est la première fois pour moi, en 20 ans de carrière que je me retrouve confronté à un client qui a été averti du temps de retard et qui patiente tout en ricanant et en regardant sa montre. Pour ce qui est de votre attente d’être rassuré sur votre changement de coupe, j’ai pris le temps de vous conseiller et de vous expliquer que par rapport à vos cheveux, vous n’auriez pas eu le résultat escompté. Je vous ai également proposé de venir au préalable pour prendre du temps pour vous conseiller, vous avez décliné l’offre. C’est vrai que les clients viennent chez des professionnels et qu’ils savent d’office ce qu’ils veulent... je suis juste là pour exécuter leurs souhaits sans les conseiller.

Effectivement, vous avez raison, j’avais non pas 10 minutes de retard mais 15 minutes, suite au retard de mon précédent client. Mais dès que vous êtes arrivé, je vous l’ai annoncé, vous étiez en connaissance de cause.

C’est vrai que vous m’avez montré des photos ce qui m’a permis de comprendre tout de suite ce que vous voudriez. En tant que professionnel l’avis de mon client et sa satisfaction est la chose la plus importante à mes yeux. On ne se dispute pas devant nos précieux clients, car ce n’est pas dans nos valeurs. Dans tout établissement que je connais et qui travaille avec plus d’un employé, il y’a toujours des échanges sur le planning, ce qui fait partie de la DÉONTOLOGIE des métiers.

L’accueil était poli, mais j’ai fait preuve d’énormément de patience également.

Votre avis sur « un libre coiffeur » ne convient pas à votre description du terme coupe «industrielle ». Vous êtes venu avec votre idée de ce que vous vouliez, nous avons discuté des résultats de cette coupe et je vous ai expliqué que le résultat ne serai pas celui que vous vouliez. Je pense quand même être la personne la mieux placée entre nous deux pour vous conseiller.

La gestion de mon établissement ne vous concerne en aucun cas, point à vous de choisir la réponse que vous préférez.

Mais malgré tout je suis très content de vous avoir eu entre les mains pour me rendre compte qu’il y a des gens comme vous, qui ne sont pas capable de dire les choses en face mais qui préfère passer par un réseau social. De ce fait la personne qui a le moins confiance en elle c’est vous et non moi.

Frédéric Vidal, meilleures salutations à vous.